Gare Bécon-les-Bruyères - Jeanne Vicérial & Dubuisson

  • Ligne 15
Courbevoie

Matériaux utilisés

Câbles aciers, amas de câbles en bronze trompe l’œil

Localisation

Du puit central à la mezzanine du S03

Lumière tissée

L’architecture de la gare Bécon-les-Bruyères est ouverte, lumineuse, et met en valeur sa profondeur par un grand volume central dans lequel s’inscrit Jeanne Vicérial. Elle y déploie un tissage qui prolonge les rayons du soleil. Usant de la méthode du « tricotissage », qu’elle a créée et développée, Jeanne Vicérial obtient un fil métallique en trompe-l’œil partant du puits de lumière pour descendre jusqu’à la mezzanine au-dessus des quais. En bout de course, l'œuvre dessine un amas de cordages en bronze, intriguant, au pied des escalators.

De couleur argentée, telle une toile d'araignée, les fils réfléchissent la lumière autant qu’ils la matérialisent, à la manière de faisceaux lumineux pénétrant dans la gare. Ces kilomètres de fils en acier tissés symbolisent autant les distances parcourues par les voyageurs que le lien social qui se tisse en permanence entre eux.

Le fil évoque les kilomètres parcourus, le lien. Il symbolise non seulement la connexion entre les individus, mais aussi le passage de l’échelle corporelle vers le tissu social. Une métaphore du voyage à travers les entrailles de la gare, qui s’étend jusqu’à 30 mètres de profondeur.

Jeanne Vicérial

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Commandes artistiques réalisées dans le cadre de la programmation artistique et culturelle du Grand Paris Express, menée par la Société des grands projets. La direction artistique est assurée par José-Manuel Gonçalvès, le développement des projets est conduit par l’agence Eva Albarran et leur production est assurée par Metalobil.

Avec le soutien du Fonds de dotation du Grand Paris Express.